Nous fournissons du matériel de qualité lié de près ou de loin à la protection cathodique.
Nous installons redresseurs, télémétries, drainages, alimentations solaires ou autres appareils de protection cathodique dans une cabine blanche pour l’extérieur. Pose éventuelle d’une serrure à clef. La chaleur est dissipée par convection naturelle à l’aide des ouvertures présentes dans la porte.
Appareil de protection cathodique 230 [VAC] 120 [W] à régulation de potentiel. Affichage du potentiel, du courant de protection et de la tension d’alimentation. Réglage du niveau de protection avec un potentiomètre. Bornes bananes pour la mesure des paramètres électriques au multimètre. Mode cyclique 25 / 5 [s]. Alimentation à découpage SIEMENS 0 – 50 [VDC] 0 – 10 [A] max. protégée contre les surcharges. Connecteur WAGO 12 pôles comme interface avec l’extérieur. Dimensionné pour armoire 19 [´´]. Adapté à la télémétrie 3G WAGO-INDARCO. Conforme aux normes d’émission et d’immunité CEM EN 61000-6-1, EN 61000-6-2, EN 61000-6-3, EN 61000-6-4 et EN 61000-3-2 et à la directive SGK C1 en matière de protection cathodique.
Si le 230 [VAC] n’est pas présent à proximité du redresseur, nous avons l’expérience pour concevoir et dimensionner un système à panneaux solaires efficace et stable. Nous incluons un contrôleur solaire MPPT de dernière génération, un onduleur 230 [VAC] 300 [W], ainsi qu’une batterie 12 [VDC] 130 [Ah] spécialement destinée à une telle application.
Pour une protection cathodique active, nous installons la plupart du temps 5 anodes ferro-silicium pour un total de 95 [kg] et une durée de vie de 10 à 25 [ans]. Nous les enterrons dans un champ tous les 5 [m] et à 2,5 [m] de profondeur, ou alors dans un forage de 60 [m] selon la situation.
Pour des petits tronçons de conduite ou des attaques de corrosion locales, la protection cathodique passive avec des anodes sacrificielles au magnésium est très efficace. Il est une bonne pratique de rajouter quelques anodes dans une fouille en cas de fuite ; s’il on en croit un de nos clients, il a réussi à diminuer de 30 [%] le nombre de fuites sur une année !
Lorsqu’elles sont utilisées comme anodes immergées dans le cas d’une protection active – c’est-à-dire avec un redresseur –, les anodes en titane ont une très longue durée de vie ; convient également pour la protection des pompes immergées dans un puits.
Il s’agit d’une sonde « pilote » au sulfate de cuivre qui s’enterre à 50 [cm] de la conduite horizontalement pour la régulation du redresseur. Elle est aussi massivement utilisée comme sonde de référence de potentiel pour les points de mesure. Une barre de cuivre est plongée dans du sulfate de cuivre cristallisé pour former une demi-pile. Les pots en terre cuite doivent avoir une cuisson « biscuit » et nous sont préparés par une potière de la région. La sonde de référence par définition est une sonde à hydrogène avec un potentiel de 0 [V], mais n’est jamais utilisée en pratique. Voici [Vcse] : l’unité du potentiel mesuré avec comme référence une sonde au sulfate de cuivre.
Afin de d’isoler galvaniquement un réseau de conduites sous protection cathodique du reste des canalisations mises à terre, des joints isolants ou brides isolantes sont de rigueur, par exemple juste après l’introduction de la conduite de gaz dans un bâtiment.
Si une conduite sous protection cathodique se prend la foudre, afin de canaliser cette dernière dans le sol sans pour autant mettre la conduite directement à terre, il convient d’installer un éclateur selon les directives SGK.
Lorsqu’une canalisation en acier est parallèle à une ligne de chemin de fer à courant continu sur une longue distance, une partie du courant de traction revient à la sous-station par la conduite, et finit par la percer à l’endroit de la sortie de courant du métal. Avec un drainage, nous supprimons artificiellement cette sortie de courant et renvoyons les influences anodiques à travers une diode de puissance au rail. Ce principe est décrit dans la directive C3 de la SGK. Le calibre de nos drainages est de 60 [ADC].